Christine s'est voulue psychanalyste.
Au terme d'un processus
classique d'une bonne quinzaine d'années, elle a pu prendre en charge
ses premiers patients en 2006.
Lorsque sa leucémie s'est déclarée,
devant entrer en chimiothérapie lourde et n'étant plus sûre
de pouvoir les suivre jusqu'au bout, elle a dû s'en séparer courant
2009.
Etre pleinement psychanalyste implique aussi une activité d'ordre théorique. Dans le cours du processus, Christine a donc passé un DEA, publié quelques articles, et préparait une thèse.
Nous publions ici ces textes, afin que ses recherches - que nous estimons toujours d'actualité, et même porteuses de quelque avenir, en particulier en ce qui concerne les rapports entre économie et psychanalyse - puissent éventuellement servir à d'autres.
La liste est malheureusement relativement courte (biblio) :
Bentham et Marx, références économiques dans l'enseignement de Lacan ; repérages
(DEA 1998) (remarques)Le Panoptique et 1984 : confrontation de deux figures politiques d'asservissement (remarques)
(publié dans Barca! n° 12, Paris 1999)
(re-publié dans PSYCHANALYSE n°18, éditions Erès, 2010)Je ne l'aime pas (remarques)
(publié dans les Cahiers du collège clinique de Paris, Vol V, 2003-2004)L'oblativité : premières controverses (remarques)
(publié dans PSYCHANALYSE n°8, éditions Erès, 2007)Aucun amour au monde (remarques)
(publié dans "Le féminin peut-il renouveler le lien social ? Biarritz les 18 et 19 juin 2005",
Association de psychanalyse Jacques Lacan, 2007). .Dora avant et après Freud (remarques)
(publié dans PSYCHANALYSE n°12, éditions Erès, 2008)... à quoi s'ajoutent quelques projets d'articles restés en suspens (en particulier un projet sur les Palais de Mémoire).
Au départ, après le DEA, le projet de thèse
s'intitulait : « Identification, langage, jouissance. L'utile et
la dégradation de la langue : contribution à une approche
clinique du malaise dans la civilisation » - en 2008, il était
encore répertorié sous ce titre dans les fichiers de Jussieu.
.
Le directeur de thèse en fut d'abord Marie-Jean Sauret,
mais, ce dernier étant à Toulouse, pour des raisons de distance géographique
et de simplicité administrative, et en accord avec lui, la direction fut
reprise par Alain Vanier.
L'un et l'autre ont toujours appuyé Christine dans ses démarches
et ses recherches.
Encore fin 2009, durant sa période de rémission, Christine voulait reprendre ce projet et le mener à bien. Sa rechute ne lui en a pas laissé le temps.